Comité exécutif central, 1 mai 2021
En cette journée internationale des travailleuses et des travailleurs, la Ligue de la jeunesse communiste du Canada envoie des salutations chaleureuses aux jeunes, aux étudiant-es et aux jeunes travailleur-ses de tout le Canada.
Au cours de la dernière année, la crise du capitalisme est devenue plus profonde que jamais. Les conditions des travailleur-ses, en particulier des jeunes travailleur-ses, qui se retrouvent de plus en plus en première ligne des services essentiels comme la santé et l’alimentation, se sont détériorées. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le chômage parmi les jeunes est monté en flèche, et la sécurité des entrepôts, des hôpitaux, des restaurants, des magasins de détail et des autres lieux de travail des jeunes a été mise en péril par la classe capitaliste. Partout au Canada, la réponse à la COVID-19 a été très majoritairement orientée vers les entreprises : les travailleur-ses portent le poids du virus et leurs demandes de congés de maladie payés, de soins de santé élargis et de conditions de travail sûres ont été négligées. Les attaques de la dernière année contre la classe ouvrière ont entraîné non seulement une hausse du chômage, mais aussi une dépendance croissante à l’égard des emplois instables ou dangereux, une augmentation des crimes haineux et des millions de malades et de morts.
Alors que nous voyons encore plus de jeunes résister aux attaques contre la classe ouvrière, nous nous rappelons les 100 dernières années de lutte au Canada. Depuis 1921, les jeunes travailleur-ses réclament ce qui leur est dû, c’est-à-dire une vie décente et des conditions de travail sûres. Qu’il s’agisse de la revendication de premiers soins adéquats et d’un salaire de 50 cents pendant la Marche sur Ottawa dans les années 1930, des grèves de jeunes contre la hausse des prix des aliments après la Seconde Guerre mondiale, des efforts de paix et de solidarité avec la classe ouvrière internationale pendant la guerre froide, ou des demandes actuelles de mesures de santé et de sécurité les plus élémentaires, l’héritage des jeunes travailleur-ses du Canada est vaste. En mai 2021, les jeunes mettent une fois de plus leur pied à terre. Aux budgets qui ne servent qu’à profiter aux entreprises et au militarisme, nous répliquons : « c’est assez! »
En ce 1er mai, la YCL-LJC exige un avenir sain et sécuritaire pour les travailleur-ses, y compris une norme fédérale de deux semaines de congés de maladie payés par l’employeur, l’expansion de l’assurance-maladie pour inclure la santé mentale, les soins dentaires, l’optométrie et d’autres domaines clés du bien-être physique, la propriété publique et la nationalisation de l’assurance-médicaments et des soins de longue durée, et un véritable salaire viable. Nous rendons hommage aux décennies de lutte passées – de Haymarket à aujourd’hui – et cherchons à construire un avenir pour les jeunes travailleur-ses qui soit non seulement sûr mais aussi épanouissant.
Vive la journée internationale des travailleuses et des travailleurs!
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