La version française suit.
YCL-LJC Central Executive Committee, 17 July 2022
While we deplore his assassination, the Young Communist League of Canada opposes the positing of Abe Shinzo as a moderate and a democrat by the monopolist capitalist media. We condemn Justin Trudeau’s characterization of Abe Shinzo as a “friend” and instead salute the workers, democratic forces and progressives, especially the Japanese Communist Party, in their struggle against the power of big business and U.S. imperialism, whose interests Abe Shinzo served.
During his years in power, this conservative former prime minister made sure to attack workers along with their rights, wages, and broader material conditions. With regards to his foreign policy, he was one of the biggest lackeys of Western imperialism. He wanted to turn Japan into a rear base for AUKUS, and even pushed for a regional version of NATO against the People’s Republic of China and the Democratic People’s Republic of Korea. With this in mind, he sought to rearm the Japanese army as much as possible.
To counter this attempt to militarize regional diplomatic relations for the benefit of the Japanese monopolies, the peace movement and various democratic and trade union organizations engaged in many struggles, notably to prevent the construction of a new base in Okinawa. Large sections of the working class have also opposed the Trans-Pacific Partnership, which aims to isolate the People’s Republic of China economically.
In all these attempts, Abe Shinzo and his government have consistently supported the Western monopolies. Unlike that of Olof Palme, this assassination does not deprive the world of a democrat, but of a conservative who sought only to militarize the class struggle. However, we must note that his killers are not progressive at all. On the contrary, they seek to make the bullets fly even louder and continue the militarization of international relations.
Comité exécutif central de la YCL-LJC, 17 juillet 2022
Tout en déplorant son assassinat, la Ligue de la jeunesse communiste du Canada s’oppose à l’image de modéré et démocrate présentée par les monopoles capitalistes de l’information au sujet d’Abe Shinzo. Nous condamnons de ce fait les propos de Justin Trudeau qui voit en lui un “ami” et saluons au contraire les travailleur-euses, démocrates et progressistes, en particulier le Parti communiste japonais dans leur lutte contre le pouvoir des grandes entreprises et l’impérialisme états-unien dont Abe Shinzo servait les intérêts.
Au cours de ses années au pouvoir, cet ex-Premier ministre conservateur s’est assuré de s’attaquer aux travailleur-euses, à leurs droits, à leurs salaires et à leurs conditions. En matière de relations internationales, il se faisait l’un des laquais les plus vendus à l’impérialisme occidental. Il voulait faire du Japon une base arrière de l’AUKUS, voire d’une version pacifique de l’OTAN dirigée contre la République populaire de Chine ou la République populaire et démocratique de Corée. C’est dans cet ordre d’idées qu’il a cherché autant que possible à procéder au réarmement de l’armée japonaise.
Pour contrer cette tentative de militariser les relations diplomatiques régionales au profit des monopoles japonais, le mouvement pour la paix ainsi que différentes organisations démocratiques et syndicales se sont mobilisés pour empêcher entre autres la construction d’une nouvelle base à Okinawa. D’importantes sections de la classe ouvrière se sont également opposées au Partenariat transpacifique dont le but est d’isoler la République populaire de Chine économiquement.
Dans toutes ces tentatives, Abe Shinzo et son gouvernement n’ont cessé d’appuyer les monopoles occidentaux. Contrairement à celui d’Olof Palme, cet assassinat ne prive pas le monde d’un démocrate, mais d’un conservateur qui ne cherchait qu’à militariser la lutte des classes. Ses assassins ne sont en rien progressistes. Au contraire, ils cherchent à faire siffler les balles de plus belle et poursuivre dans la militarisation des relations internationales.