Le texte français suit.
The YCL-LJC expresses our full solidarity with the York Federation of Students, York Graduate Students’ Union, and Glendon College Student Union in the face of attacks by the York University administration and members of the Provincial and Federal Parliament. We condemn the Statements of Jill Dunlop, Anthony Housefather, Michelle Rempel Garner, and other elected officials.
The students’ unions at York issued a statement on Thursday, October 12 in solidarity with the Palestinian people and defended their right to resist. Subsequently, they have come under fire from the University administration; the bourgeois media; the Ontario Minister of Universities, Colleges, and Training; the Canadian Minister of Justice; and other federal and provincial elected officials.
This attack is first and foremost part of the broader attack on the Palestine solidarity movement; the Boycott, Sanctions, and Divestment on Israel (BDS) campaign; and the broader anti-imperialist peace movement. For years the government and the monopolies they represent have been attempting to crush the Palestinian solidarity movement in Canada to support what they see as an ally against anti-imperialist movements in the Middle East, similar to Canadian military and diplomatic support for Saudi Arabia and other Gulf states.
Recently, we saw attacks on students’ unions at McGill and the University of Toronto for democratically passing BDS motions. In Ontario, Doug Ford and the Tories tried to ban Al-Quds Day events in 2018. They also passed an Order-in-Council adopting the International Holocaust Remembrance Association (IHRA) definition of anti-Jewish racism which wrongly equates criticisms of Israel and Zionism with antisemitism. The federal Liberals in 2016 passed a motion in Parliament to officially condemn the BDS campaign; in 2019, the Liberals adopted the IHRA definition.
However, government officials have been silent when the Israeli “Defence” Forces illegally set up recruitment events at universities across the country. In fact, the Canadian Embassy in Israel has even hosted events honouring and celebrating the “contributions” those with Canadian passports have made to the occupation of Palestine. When Canadian physician Tarek Loubani was shot by an IDF sniper in Gaza while clearly identified as actively providing medical care, the Canadian government pressed the International Criminal Court (ICC) to not investigate Israel for crimes against humanity. In a 2020 letter to the ICC, the Canadian government stated, “Canada’s longstanding position is that it does not recognize a Palestinian state and therefore does not recognize the accession of such a state to international treaties, including the Rome Statute. In the absence of a Palestinian state, it is Canada’s view that the Court does not have jurisdiction in this matter.”
The position of the Canadian state is in contravention with numerous United Nations General Assembly resolutions and with the position of the vast majority of member states, most notably United Nations General Assembly Resolution 3236. The United Nations General Assembly Resolution 3236 clearly recognizes “that the Palestinian people are entitled to self-determination” and affirms “the inalienable rights of the Palestinian people in Palestine, including: the right to self-determination without external interference; the right to national independence and sovereignty; […] the right of the Palestinian people to regain its rights by all means in accordance with the purposes and principles of the Charter of the United Nations.”
Furthermore, the York Federation of Students is the largest undergraduate student union in Canada. The students of York University have democratically elected their representatives and the joint statement by the three students’ unions is well within their mandate to represent and organize students at their university, and in line with the democratic decisions of their annual general meetings. This attack on the York student unions is consistent with a rising trend of university administrations interfering with student democracy. Students’ unions are autonomous and independent from the institution, and this attack on the YFS’s autonomy is reminiscent of the Student Choice Initiative that the Ford government attempted to implement in 2019, but was defeated in court. The affairs of students’ unions, both political and internal, are not to be interfered with by the administration, nor the government. Students have the right to have their voice and to collectively make decisions. The YCL-LJC says hands off student democracy.
Around the world this week we have seen attacks on the Palestinian movement, from the white phosphorus bombing of civilian targets including hospitals in Gaza by the IDF to the banning of Palestinian flags and demonstrations in many countries. The YCL-LJC reiterates our support for the Palestinian people’s right of return, its right to self-determination, and its right to resist occupation. In the face of Zionist aggression we must give strength to the solidarity movement here in Canada, in particular the BDS movement. We must identify and isolate the Canadian capitalist monopolies that are profiteering from the death and destruction in Palestine.
Palestine will live, Palestine will win!
La YCL-LJC exprime son entière solidarité avec la York Federation of Students, le York Graduate Students’ Union et le Glendon College Student Union face aux attaques de l’administration de l’Université de York et des membres des parlements provincial et fédéral. Nous condamnons les déclarations de Jill Dunlop, Anthony Housefather, Michelle Rempel Garner et d’autres élus.
Le jeudi 12 octobre, les associations étudiantes de York ont publié une déclaration de solidarité avec le peuple palestinien et ont défendu son droit à la résistance. Par la suite, elles ont essuyé les tirs de l’administration de l’université, des médias bourgeois, du ministre ontarien des Universités, des Collèges et de la Formation, du ministre canadien de la Justice et d’autres élus fédéraux et provinciaux.
Cette attaque s’inscrit d’abord et avant tout dans le cadre d’une attaque plus large contre le mouvement de solidarité avec la Palestine, contre la campagne de boycott, de sanctions et de désinvestissement contre Israël (BDS) et contre le mouvement pour la paix anti-impérialiste dans son ensemble. Depuis des années, le gouvernement et les monopoles qu’il représente tentent d’écraser le mouvement de solidarité avec la Palestine au Canada pour soutenir ce qu’ils considèrent comme un allié contre les mouvements anti-impérialistes au Moyen-Orient, à l’instar du soutien militaire et diplomatique du Canada à l’Arabie saoudite et à d’autres États du Golfe.
Récemment, nous avons assisté à des attaques contre des associations étudiantes à McGill et à l’Université de Toronto pour avoir adopté démocratiquement des motions BDS. En Ontario, Doug Ford et les conservateurs ont tenté d’interdire les événements de la Journée Al-Quds en 2018. Ils ont également fait passer un décret adoptant la définition du racisme antijuif de l’Association internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), qui assimile à tort les critiques d’Israël et du sionisme à de l’antisémitisme. En 2016, les libéraux fédéraux ont adopté une motion au Parlement pour condamner officiellement la campagne BDS ; en 2019, les libéraux ont adopté la définition de l’IHRA.
Cependant, les représentants du gouvernement sont restés silencieux lorsque l’Armée de « défense » d’Israël a illégalement organisé des événements de recrutement dans les universités du pays. En fait, l’ambassade du Canada en Israël a même organisé des événements pour honorer et célébrer les « contributions » des détenteurs de passeports canadiens à l’occupation de la Palestine. Lorsque le médecin canadien Tarek Loubani a été abattu par un tireur d’élite de l’armée israélienne à Gaza alors qu’il était clairement identifié comme fournissant activement des soins médicaux, le gouvernement canadien a fait pression sur la Cour pénale internationale (CPI) pour qu’elle n’enquête pas sur Israël pour crimes contre l’humanité. Dans une lettre adressée à la CPI en 2020, le gouvernement canadien a déclaré : « La position de longue date du Canada est qu’il ne reconnaît pas un État palestinien et, par conséquent, ne reconnaît pas l’adhésion d’un tel État aux traités internationaux, y compris le Statut de Rome. En l’absence d’un État palestinien, le Canada est d’avis que la Cour n’est pas compétente en la matière. »
La position de l’État canadien est en contradiction avec de nombreuses résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et avec la position de la grande majorité des États membres, notamment la résolution 3236 de l’Assemblée générale des Nations unies. La résolution 3236 de l’Assemblée générale des Nations Unies reconnaît clairement que « le peuple palestinien a droit à l’autodétermination » et affirme « les droits inaliénables du peuple palestinien en Palestine, notamment : le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ; le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationales ; […] le droit du peuple palestinien de recouvrer ses droits par tous les moyens conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ».
Par ailleurs, la York Federation of Students est la plus grande association étudiante de premier cycle au Canada. Les étudiant-es de l’Université de York ont démocratiquement élu leurs représentants et la déclaration commune des trois associations étudiantes s’inscrit parfaitement dans le cadre de leur mandat de représentation et d’organisation des étudiant-es de leur université, en exécution des décisions démocratiques de leurs assemblées générales annuelles. Cette attaque contre les associations étudiantes de York s’inscrit dans une tendance croissante à l’ingérence des administrations universitaires dans la démocratie étudiante. Les associations étudiantes sont autonomes et indépendantes de l’institution, et cette attaque contre l’autonomie du YFS rappelle « l’initiative de liberté de choix des étudiants » que le gouvernement Ford a tenté de mettre en œuvre en 2019, mais qui a été rejetée par le tribunal. Les affaires des associations étudiantes, tant politiques qu’internes, ne doivent subir l’ingérence ni de l’administration, ni du gouvernement. Les étudiant-es ont le droit de s’exprimer et de prendre des décisions collectivement. La YCL-LJC affirme : Ne touchez pas à la démocratie étudiante!
Cette semaine, nous avons assisté dans le monde entier à des attaques contre le mouvement palestinien, depuis le bombardement au phosphore blanc de cibles civiles, dont des hôpitaux, à Gaza par l’armée israélienne, jusqu’à l’interdiction des drapeaux palestiniens et des manifestations dans de nombreux pays. La YCL-LJC réitère son soutien au droit au retour du peuple palestinien, à son droit à l’autodétermination et à son droit de résister à l’occupation. Face à l’agression sioniste, nous devons renforcer le mouvement de solidarité ici au Canada, en particulier le mouvement BDS. Nous devons identifier et isoler les monopoles capitalistes canadiens qui profitent de la mort et de la destruction en Palestine.
La Palestine vivra, la Palestine vaincra!
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