The image shows the cover of Issue #25 of Rebel Youth. The cover shows two hands shaking in front of a blue 75, with a swastika smashed underneath them.

Subscribe to Rebel Youth – Issue #25 out now! / Abonnez-vous à Jeunesse militante – la 25e édition est maintenant disponible!

Subscribe now to receive the new issue of Rebel Youth! Abonnez-vous dès maintenant!

La version française suit.

We are pleased to announce that the 25th issue of Rebel Youth will be released this week. This new issue features a number of print-exclusive articles and interviews. Published below is the editorial for our upcoming issue, “No Return to Their Normality!“. If you would like to be among the first to receive a copy, please be sure to subscribe to Rebel Youth.


NO RETURN TO THEIR NORMALITY!

We are completing this 25th issue of RY-JM in a particular period in which events are developing much faster than our ability to analyze them, at least in print. What will happen tomorrow? It’s difficult to predict.

What is certain, however, is that this is not the first time that communists, especially young communists, have had to struggle in such changing conditions as we are living in now and will be living in in the coming months.

The Resistance waged by millions of young communists, progressives, and anti-fascists during the Second World War is a striking example that illustrates the need to fight in unstable, difficult, or even desperate conditions. It is therefore quite natural that we chose to highlight the 75 years that have passed since the victory of the peoples over Fascism, and in particular the contributions of communists, young and old, migrants too, in this struggle for Liberation. More than a commemoration, it is for us a duty to remember as a response to the narrative of the ruling class that Nazism was defeated on the beaches of Normandy alone. This is a claim that we cannot accept and that we must combat.

It is impossible for us only to elude to the topic that is on everyone’s mind: COVID-19. For the past few weeks, we continually heard the same speech, according to which we are all “in the same boat” in the face of the pandemic. This is completely false: exploitation and oppression don’t take a break during the Pandemic’s time. For that reason, we also denounce the concept of “returning to normal” now that the health crisis is being slowly overcome.

In fact, the “return to normal” is to return to a putrid capitalist system whose survival depends on the destruction of our environment, on the exploitation of the working class and the masses, on imperialist wars, on the occupation of Indigenous territories for the profit of large gas and oil companies, on the oppression of racialized people, 2SLGBTQ+ people, and women, on the over-indebtedness of young people and students, on the breakdown of public services, and so forth.

This is why we are showcasing, in this issue, different struggles, especially the resistance of Indigenous peoples. It is for us a way of reminding ourselves that, once the pandemic is over, young people will have to amplify the ardour of their struggle for a better world, a socialist world, and not a “return to normal.”

The extraordinary number of young people rising up in solidarity with George Floyd shows that our generation is not a doomed one, but one that is ready to become a generation of resistance against the ruling class’ normality. It is with this gleam of hope and on this mobilizing note that we close our editorial, and hope that our readers will find inspiration for their different struggles in the following pages.


Nous sommes heureux-ses d’annoncer que la 25e édition de Jeunesse militante sort cette semaine. Vous y trouverez plusieurs articles et entrevues exclusifs. Pour vous donner un avant-gout, nous reproduisons ci-dessous l’éditorial de notre prochaine édition, “Pas de retour à leur normalité!”. Si vous souhaitez être parmi les premiers à en recevoir une copie, assurez-vous de vous abonner à Rebel Youth / Jeunesse militante.

PAS DE RETOUR À LEUR NORMALE!

Nous signons cette 25e édition de RY-JM dans une période particulière dont les évolutions sont beaucoup plus rapides que notre capacité à les analyser, du moins par écrit. De quoi sera fait demain? Difficile à prédire.

Ce qui est sûr cependant, c’est que ce n’est pas la première fois que les communistes, encore moins les jeunes communistes, doivent lutter dans des conditions changeantes comme celles que nous vivons présentement et serons amenés à vivre au cours des prochains mois.

La Résistance qu’ont livrée des millions de jeunes communistes, progressistes et antifascistes lors de la Seconde Guerre mondiale est un exemple frappant qui illustre la nécessité de lutter même dans des conditions instables, difficiles voire désespérées. C’est donc tout naturellement que nous soulignons les 75 ans de la victoire des peuples sur le fascisme, en particulier la contribution des communistes, jeunes et moins jeunes, des personnes migrantes aussi, dans cette lutte pour la Libération. Plus qu’une commémoration, c’est pour nous un devoir de mémoire qui se veut une réponse au discours de la classe dominante selon laquelle le nazisme aurait été défait sur les plages de Normandie uniquement.

C’est une affirmation que nous ne pouvons accepter et que nous devons combattre surtout par les temps qui courent où l’incertitude quant à l’après-COVID risque d’être instrumentalisée par les forces d’extrême-droite comme l’ont fait les fascistes lors de la Grande dépression de 1929.

Nous ne pouvons faire l’économie d’aborder le sujet qui brule les lèvres de tous et toutes: la pandémie de COVID-19. Au cours des dernières semaines, on nous a servi la même rengaine: “nous sommes tous dans le même bateau”. Rien ne saurait être plus faux: l’exploitation et l’oppression n’ont pas pris de vacances durant la pandémie. C’est pourquoi nous devons dénoncer le concept de “retour à la normale” particulièrement maintenant que la crise sanitaire semble se résoudre peu à peu.

En fait, ce “retour à la normale” signifie un retour au système capitaliste putride dont la survie repose sur la destruction de notre environnement, sur l’exploitation de la classe ouvrière et des masses laborieuses, sur les guerres impérialistes, l’occupation des territoires autochtones au bénéfice des monopoles gaziers et pétroliers, sur l’oppression des personnes racisées, 2ELGBTQ+ et des femmes, sur le surendettement des jeunes et des étudiant-es, la casse des services publics, etc.

C’est pourquoi nous offrons, dans cette édition, la part belle aux luttes autochtones entre autres. C’est pour nous une façon de rappeler qu’une fois la pandémie terminée, la jeunesse devra redoubler d’ardeur dans ses luttes pour un monde meilleur, un monde socialiste, et non un “retour à la normale”.

Le nombre extraordinaire de jeunes qui se sont soulevés en solidarité avec George Floyd montrent que notre génération n’est pas une génération condamnée, mais qu’elle est prête à devenir une génération de résistance contre la “normale” de la classe dirigeante. C’est avec cette lueur d’espoir et sur cette note mobilisatrice que nous concluons cet éditorial en espérant que notre lectorat saura trouver, dans les pages qui suivent, l’inspiration nécessaire à leurs différentes luttes.