La Jeunesse communiste grecque (KNE) conclut un camp anti-impérialiste annuel cournné de succès

Les 18 et 19 juillet derniers, la Jeunesse communiste grecque (KNE) a conclu, pour la 29e année consécutive, son camp anti-impérialiste annuel dans la région de Stomio, près de Larissa.

Les 18 et 19 juillet derniers, la Jeunesse communiste grecque (KNE) a conclu, pour la 29e année consécutive, son camp anti-impérialiste annuel dans la région de Stomio, près de Larissa. Les jeunes militant-es ont su s’adapter aux conditions particulières liées à la pandémie de COVID19 en respectant toutes les mesures d’hygiène et de distanciation sociale qui s’imposent.

La tenue du camp dans la région de Larissa n’a rien d’anodin puisque c’est là qu’est installée une base militaire à partir de laquelle sont lancés les drones états-uniens qui opèrent dans toute la région de la méditerranée orientale. Le 18 juillet, les campeurs ont manifesté devant cette base refusant la conversion de plus en plus évidente de la Grèce en base arrière pour l’impérialisme occidental (en particulier pour les pays de l’OTAN), une tendance que la Jeunesse et le Parti communiste grecs dénonçaient déjà du temps du gouvernement Syriza – ANEL. Ils en ont également profité pour exiger le retrait de la Grèce de l’OTAN et de toute alliance impérialiste, réitérant leur ferme engagement pour la paix et la solidarité internationale. 

Autre évènement d’importance compte-tenu des tensions propres à la région, la KNE a organisé une discussion sur le thème des crises, de la guerre et des alliances capitalistes dans la méditerranée orientale. À cette occasion, la jeunesse communiste chypriote (EDON) ainsi que la jeunesse communiste turque ont été invitées à prendre la parole. 

Les campeurs ont organisé plusieurs autres évènements tant sportifs, culturels que politiques, dont le principal a été une rencontre avec Dimitris Koutsoumpas, Secrétaire général du Parti communiste grec. À cette occasion, il n’a pas manqué de souligner que “les contradictions créées par le système [capitaliste] sont incurables. Les milliers de personnes qui ont pris la rue aux États-Unis et ailleurs dans le monde prouvent que des explosions de colère populaires nous attendent. Rien n’est figé pour toujours. Ce qui semble inébranlable aujourd’hui sera ébranlé demain par la glorieuse lutte des peuples. Notre action aujourd’hui peut ouvrir des brèches dans ce système exploiteur putride, préparant ainsi la classe ouvrière à la victoire finale et décisive.”